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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 14:53
Quand on attend en vain des autres…

Il nous arrive souvent d’entendre parler de tel ou tel petit enfant voire bébé, qui est « très demandeur », qui n’aime pas être seul, qui a besoin d’une attention « démesurée », qui fait tout pour qu’on le remarque (bêtises, colères, coups, pleurs, plaintes, fanfaronnades)… Très vite (trop vite ?) certains en viennent même à évoquer « le cordon qui devrait être coupé », le caractère difficile de l’enfant, voire ses caprices (mot que j’ai en horreur soyons clairs !) envahissants.

Et puis ce bout d’homme ou de femme peut être baptisé, soit par ses proches, soit à l’école, d’un surnom « flatteur » : le râleur, la Princesse au petit pois, le méchant, la molassonne, Gaston Lagaffe, Caliméro, la ronchonne, j’en passe et des meilleures. Oui, souvent, il est difficile de comprendre nos enfants, souvent encore plus difficile de comprendre ceux des autres. Ce que j’aime à dire à propos des fleurs de Bach, c’est qu’elles nous aident à vivre ce que nous avons à vivre, événement positif ou négatif, en se plaçant d’un autre point de vue, en changeant de lunettes. Ainsi on n’aborde pas les choses de la même manière puisque notre regard sur elles vient d’un angle différent.

 

Alors, je vous propose de nous excercer à cela avec ces enfants si rapidement « catalogués » : changeons notre positionnement ; mettons-nous à leur hauteur ; au lieu de voir le résultat de leurs actes, posons-nous des questions, nous qui avons la capacité de réflexion d’un adulte : est-ce qu’ils attendent quelque chose de nous ? Est-ce que nous répondons à leurs besoins de base, outre le besoin d’amour qui peut nous sembler évident, celui d’écoute, de réassurance, de vraie présence, d’échange, de complicité, de partage ? Celle qui frappe volontiers ses petits « copains » de maternelle, ne cacherait-elle pas en elle une petite épine très douloureuse dont elle n’arrive pas à se débarrasser ? Celui qui nous semble « insolent » du haut de ses 5 ans n’aurait-il pas une arrête coincée au travers de la gorge qui l’empêche de dire ce dont il a besoin ?

 

Utiliser les fleurs de Bach comme une réelle méthode de compréhension de soi-même (et non de manière dévoyée ainsi que certains utilisent par exemple facilement « Chicory », fleur « de l’amour maternel » pour soi-disant changer nos enfants en petits anges) peut nous aider à y voir plus clair. Parce que, je ne sais pas vous, mais je suis persuadée que les enfants que l’on a, les personnes que l’on rencontre, réveillent le petit enfant qui sommeille en nous. Vous savez, celui qui pleurait, tapait, se plaignait, ne dormait « jamais »…

 

Ceci étant dit, ne croyez pas que je pense le chemin facile : j’avais juste envie de partager avec vous ce à quoi je suis confrontée quotidiennement tant dans mon travail, qu’avec mes enfants. Et je cherche, je cherche, parfois je trouve (quel doux bonheur fugitif !), souvent je me cogne aux murs à mon grand désespoir. Mais une chose est certaine, je n’abandonnerai jamais ma quête de mieux comprendre les enfants : foi d’ancienne petite « râleuse »qui découvre peu à peu pourquoi elle l’était !

 

Virginie

 

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commentaires

K
C'est aussi vrai pour les adultes... Ne pas attendre en vain des autres !
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V
Exactement Kris ! Le petit enfant qui est en nous ne cesse de nous rappeler cela à longueur de journée par des moyens parfois bien détournés...

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"Le plus beau cadeau que nous puissions faire à autrui, c'est d'être heureux et optimiste en nous-mêmes car nous pouvons alors tirer ceux qui sont dans le désespoir hors de leur souffrance."

Docteur Edward BACH (La guérison par les fleurs)